mercredi 28 novembre 2012

vendredi 16 novembre 2012

Café philo de Limoges - Un sens à la mort ?

Limoges : au café LE TRIANON (face au lycée Gay Lussac),je continue à participer au Café-Philo :

Débats philosophiques animés en alternance par Chantal Richard,Gérard Ducourtieux, Gilles Geirnaert et Mickaël Dubost. ( Grand Merci à eux .. ! )

Thème du N°4 - Lundi 12 novembre 2012 à 19h : "La mort rend-elle la vie absurde ?"Vanite-pietr-claez-1630.jpg

 

- Personnellement, je pense que l'humain a cette particularité d'exprimer qu'il a conscience de sa mort, de sa finitude ( Et peu m'importe, ici, ce qu'il en est des animaux... ) ; et je ne parle pas, ce qui est aussi dramatique ( sinon plus …) pour l’humain que je suis de la mort de mes proches... Je parle bien de ma propre mort.

NB/ J'ai entendu, l'idée exprimée ( depuis longtemps) que je ne puis être conscient de ma mort, puisque je ne la vivrai pas – Tant que je vis, je ne suis pas mort ; et quand je suis mort je ne suis plus conscient … Désolé ! Cela ne me satisfait pas... Peut-être cet argument conviendrait-il aux animaux .. ?

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J'ai la grande prétention, d'être conscient de ma finitude... Et c'est – du haut de cette conscience ..- que j'interroge la philosophie … !

Cette conscience s'accompagne d'une liberté existentielle : celle de choisir de me donner ma propre mort... C'est essentiel dans ma réflexion.

 

Un autre point – au cours de cette réflexion – me paraît essentiel …. et qui pourtant semble gêner les « vrais » philosophes :

- La conscience de la souffrance. Elle est même l’expérience primordiale du Bouddha et de la doctrine du Bouddhisme.job.jpg

Sur ce sujet : la réponse du philosophe ( et cela m'a beaucoup intéressé ) serait d'argumenter en la défaveur d'une tel postulat... En effet la philosophie, école de sagesse, considère la souffrance comme une aliénation de l'esprit. Souffrir , c'est ne plus être libre. Réagir à la souffrance, n'est pas une « action » d'un humain libre, mais une « réaction » d'un être aliéné. La philosophie prend le pré-supposé d'un humain sain.

 

Ce débat me semble primordial, parce qu'à mon avis, la question du « sens de la vie », peut difficilement s’abstraire de la conscience que l'on a de soi, de sa mort, et de la difficulté ( ou non ) à vivre... ?

Autrement dit : la philosophie peut-elle m'aider à vivre ; donc à trouver un sens à ma vie ? ( je dis bien à « ma vie », et non pas à « la vie » …) ?

 

La question : "La mort rend-elle la vie absurde ?" : attend un Oui, ou un Non. Un vrai « philosophe » devrait répondre « Non » … Comme si, l'envie de dire « Oui » signifierait un désir ou un manque d'une solution "irrationnelle". Trouver la vie absurde, ce serait succomber à l'émotion... ?

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Thèmes du café-Philo : …. ( On va se régaler … ! )

N°1 - Lundi 24 septembre 2012 à 19h : "La télé, un danger pour la démocratie ?"

N°2 - Lundi 8 octobre 2012 à 19h : "En quoi l'oeuvre d'art est-elle un objet différent ?"

N°3 - Lundi 29 octobre 2012 à 19h : "Homosexualité et parentalié."

N°4 - Lundi 12 novembre 2012 à 19h : "La mort rend-elle la vie absurde ?"

N°5 - Lundi  26 novembre 2012 à 19h : "Le virtuel est-il réel ?" 

N°6 - Lundi 10 décembre 2012 à 19h : "Vouloir séduire est-il moral ?"

N°7 - Lundi 14 janvier 2013 à 19h : "Choisir est-ce renoncer ?" 

N°8 - Lundi 28 Janvier 2013 à 19h : "A quoi sert l'école ?"

N°9 - Lundi 11 février 2013 à 19h : "Comment penser la monnaie ?"

N°10 - Lundi 25 février 2013 à 19h : "En quoi une dette nous oblige-t-elle ?"

N°11 - Lundi 11 mars 2013 à 19h : "Comment distinguer ce qui est normal de ce qui ne l'est pas ?"

N°12 - Lundi 25 mars 2013 à 19h : "Façon Marc Sautet : sujet libre choisi le soir même par les participants."

N°13 - Lundi 8 avril 2013 à 19h : "Je bande donc je suis. Le désir dans la condition humaine."

N°14 - Lundi 29 avril 2013 à 19h : "Faut-il faire confiance à la science ?"

N°15 - Lundi 13 mai 2013 à 19h : "Que gagne-t-on à travailler ?"

N°16 - Lundi 27 mai 2013 à 19h : "Que m'apporte autrui ?"

mercredi 14 novembre 2012

Café-philo de Limoges

Je participe, avec plaisir, au « café-philo de Limoges » ; et lors de la dernière séance, je me suis affronté à l'idée que la « métaphysique », et encore moins la pensée religieuse, puisse être une pensée philosophique... De plus, il était pratiquement « interdit » de faire référence à une pensée religieuse , puisque la philosophie était laïque et incapable de comprendre et même d'entendre une telle pensée... !

Aussi, je cherche à comprendre si cette argumentation est « fondée », et philosophique … ?

Remarque intéressante : le nom de notre Café Philo est «  Karl Popper ». Je ne le connaissais pas … J'ai un peu cherché à comprendre, et surprise … Il a en partie répondu à ma question … !

 

  • Karl Popper ( 1902-1994):Karl-Popper.jpg

Popper réfute, la distinction scientiste - entre la science, qui serait le domaine du démontrable, du vérifiable et du certain, et la métaphysique, envisagée caricaturalement comme le royaume de l’arbitraire ; de l'imaginaire et du flou. Popper a d'ailleurs pris soin de se désolidariser sans ambiguïté du scientisme dans lequel on a voulu l’enfermer ( cf : préface de S.O. Tome 1, page 7 ).( Lu dans Karl Popper ou La connaissance sans certitude  Par André Verdan )


Sur quoi se fonder pour décréter qu'une thèse est pourvue de sens ou quelle en est dépourvue ; qu'une théorie est ou n'est pas du charabia ? Sur sa capacité d'être vérifiée ? Mais la vérifiabilité n'a rien à voir avec l'intelligibilité, et d'ailleurs elle est illustrée puisque pour Popper, « l'induction est un mythe détruit pas Hume ( Q.I. P116 )

 Pour Popper : Un énoncé métaphysique, n'est pas testable, il est aussi infalsifiable qu'invérifiable, ce qui le distingue d'une théorie scientifique digne de ce nom. Cependant, il est susceptible d'argumentation, donc rationnellement soutenable ou critiquable.

 « Si l'on se demande pourquoi Popper, après avoir été si longtemps et aussi systématiquement ignoré par la philosophie et l'épistémologie françaises contemporaines, bénéficie depuis quelques années d'un véritable succès de mode, il est à craindre que la réponse doive être cherchée non pas dans une conversion soudaine et inespérée à ce qu'il appelle le “réalisme critique”, mais plutôt par le fait que, après plusieurs décennies de dogmatisme philosophique et politique effréné, il donne aux milieux intellectuels français l'occasion de s'offrir à bon compte une cure de scepticisme indifférencié et radical, qui ne risque pas de mettre en danger les convictions foncièrement irrationalistes qui continuent à y régner " » (Jacques Bouveresse, article Popper, Encyclopædia Universalis).

 

bouddha_soleil.jpgLe mythe permet de répondre par avance à des interrogations philosophiques fondamentales, sans se les poser philosophiquement. Il est indispensable que cette représentation soit en dialogue avec un point de vue qui est celui de l'intelligence libre de toute autorité ...etc

Il n'est pas pertinent de penser que la représentation scientifique s'exprime contre la représentation mythique du monde. Ex : le livre «  la tao de la physique » de Frijof Capra … et tant d'autres références ...

Le savoir scientifique est par nature, limité, fragmentaire, et provisoire … Il ne peut délivrer des réponses aux questions portant sur le Sens de la vie. La force du Mythe, au contraire, c'est de présenter d'emblée une vision du monde riche, unifiée qui donne des « réponses » aux interrogations de l'esprit humain. Françis jacob, le concède ...

 La représentation mythique est une représentation symbolique et conceptuelle du monde. Exemple : Chez Platon, le mythe de Prométhée fait partie d'une argumentation de Protagoras .

 Dans " Le monde comme volonté et comme représentation", Schopenhauer reconnaît le besoin métaphysique de l'homme. «  l'homme est un animal métaphysique. »

 

samedi 10 novembre 2012

Les vertus du miel, étudié au CHU de Limoges


Le miel est en train de (re)devenir un médicament. Le médecine redécouvre les vertus antiseptiques et cicatrisantes du miel connues depuis l'antiquité. Un chirurgien de Limoges a créé une association pour promouvoir l'apithérapie.
Dans le service de chirurgie viscérale et de transplantation de Limoge, le miel bio remplace tous les autres médicaments depuis 24 ans. Tous les pansements post opératorie sont faits avec lui.
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samedi 3 novembre 2012

Vendredi 30 novembre : Conférence de Christine Pedotti au sujet de la bataille du Vatican 1959-1965.

 "Les coulisses du Concile qui a changé l'Eglise" paru chez Plon. 

Vendredi 30 Novembre : 18H30 à la Maison diocésaine de Limoges.


Christine Pedotti en peu de lignes

8 décembre 2008  Par Christine sur le site de la CCBF
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Libé en a menti, je n’ai pas encore 50 ans, mais ça ne saurait tarder. Je suis catholique, comme mes ancêtres, nés les uns dans l’âpre terre ardennaise, les autres dans le nord de l’Italie. Il paraît même que l’un des Italiens fut un célèbre garibaldien.
De l’enfance à aujourd’hui, l’Église catholique a été toujours été ma maison, mon héritage. Cet héritage, je l’ai reçu comme un cadeau et je me sens heureusement redevable de ce que j’ai reçu ; une foi qui fait tenir debout sur la Terre, la certitude d’être aimée au-delà de tout mérite, et la conviction que cette joie est à partager.
J’ai eu des engagements pastoraux, en catéchèse d’abord, puis comme responsable des aumôneries du Quartier Latin, et j’ai reçu une formation théologique dans la cadre de la Formation des Responsables du diocèse de Paris.
J’ai aussi fait des études d’histoire et de sciences politiques. J’ai découvert que j’avais le goût de l’écriture en participant à la création du journal Grain de Soleil. Puis en concevant et écrivant «Théo Junior », j’ai découvert ma vraie passion professionnelle et je suis devenue éditeur. J’ai dirigé le département religieux des éditions Fleurus-Mame pendant 13 ans et j’ai aussi créé des livres pour la jeunesse non-confessionels, comme de « Le Dico des Filles ».
J’ai toujours continué à écrire, principalement pour la jeunesse, toute la série « Théo » et quelques autres ouvrages, et plus récemment, j’ai publié, avec un ami, un polar, « La longue patience du sanglier », qui est un hommage à ma terre natale.
Et aussi, et surtout, je suis mariée depuis 28 ans avec un type formidable qui semble adorer mes enthousiasmes et mes passions, et qui les accompagne.


. Quels sont les objectifs de la CCBF ?

1. Susciter la conscience des baptisé-e-s
Comme l’indique son nom, c’est le baptême qui fédère les membres de la conférence. Si, à l’époque où la plupart des gens étaient chrétiens, le baptême a surtout été un signe, d’appartenance et d’identité, aujourd’hui, son aspect missionnaire est essentiel. L’Église de demain reposera sur des baptisés, et sur tous les baptisés.
Cette prise de conscience vitale est une entreprise de longue haleine.
- Elle suppose d’écarter la peur qui aujourd’hui paralyse l’Église.
- Elle se fait dans l’écoute, la communion effective, l’échange d’expériences, le soutien mutuel et se déploie dans la prise de parole.

2. Mettre chacun en situation d’inventer l’Église de demain
Ce qui se fera demain dépend d’aujourd’hui. Il est urgent que chaque baptisé se sente au plus vite responsable, adulte, qu’il quitte une culture d’assistanat ou, ce qui va de pair, de critique systématique. L’Église c’est lui.


3. Habiter la maison Église et contribuer à la faire vivre
Si l’Église, c’est nous, c’est donc « notre affaire ». Ce troisième objectif est de construction. A chacun, chacune, de se demander activement quels gestes sont porteurs d’une annonce véritablement évangélique et comment les mettre en œuvre, quelle attitude favorise la communion, quelles divisions il faut éviter de susciter ou de creuser.
Organisé par les Semaines Sociales de France, à Paris les 23, 24 et 25 Novembre 2012:


Session "Homme et femmes, la nouvelle donne"



7 Bonnes raisons de venir:

1 – Parce qu'on va parler de vous  ! (Vous êtes bien un homme ou une femme ? !)

2 – Parce qu'on va parler de l'autre sexe, et c'est toujours intéressant!

3 – Parce que pour une fois, il y aura plus de femmes intervenantes que d'hommes !

4 – Parce que des idées toutes faites sur les hommes et les femmes, on en a tous, mais c'est mieux quand on en a conscience !

5- Parce qu'en plus des conférences, il y aura aussi des mini-ateliers, des jeux, du théâtre, des illustrations humoristiques, des murs d'expression…

6 – Parce que les relations hommes/femmes, on n'a jamais fini d'en parler !

7 – Parce qu'une session des Semaines sociales, ça vaut toujours le coup !